Escúchalo ahora gratis con tu suscripción a Audible

Después de los 30 días, 9,99 €/mes. Cancela cuando quieras
Disfruta de forma ilimitada de este título y de una colección con 90.000 más.
Escucha cuando y donde quieras, incluso sin conexión
Sin compromiso. Cancela gratis cuando quieras.
Diseño de la portada del título Le joueur

Le joueur

De: Fédor Dostoïevski
Narrado por: Jacques Bonnaffé
Prueba gratis durante 30 días

Después de los 30 días, 9,99 €/mes. Cancela cuando quieras.

Compra ahora por 34,99 €

Compra ahora por 34,99 €

Paga utilizando la tarjeta terminada en
Al confirmar tu compra, aceptas las Condiciones de Uso de Audible y nos autorizas a realizar el cobro mediante los métodos de pago por ti designados. Por favor revisa nuestra Política de Privacidad, Política de cookies y Aviso sobre anuncios basados en intereses

Resumen del editor

"J'avais tout perdu, tout... Je sors du casino, je regarde... un florin se promenait encore dans la poche de mon gilet : "Ah ! j'ai encore de quoi dîner !" me dis-je.

Mais après avoir fait une centaine de pas, je me ravisai et rebroussai chemin. Je mis ce florin sur manque (cette fois, c'était sur manque) et, vraiment, l'on éprouve une sensation particulière lorsque, seul, en un pays étranger, loin de sa patrie, de ses amis, et ne sachant pas qu'on va manger le jour même, on risque son dernier florin, le dernier, le dernier ! Je gagnais, et, vingt minutes plus tard, je sortis du casino avec cent soixante-dix florins en poche. C'est un fait. Voilà ce que peut parfois signifier le dernier florin ! Et si je m'étais laissé abattre, et si je n'avais pas eu le courage de me décider ?... Demain, demain, tout sera fini !..."

Dostoïevski, Le Joueur.

Entendre Le Joueur, c'est entendre une confession, c'est entendre une désespérance, mais c'est aussi entendre un chant d'amour. C'est entendre ce qu'Anna Grigorievna Snitkine a entendu pour la première fois, des mots qui lentement deviennent pour elle... Mais c'est encore entendre le mensonge, la duperie du moins. C'est croire avec Dostoïevski que l'aveu peut être une voie de rédemption. Mais c'est aussi une voie de leurre. Trop tôt peut-être a-t-il clamé son désir de changement, son repentir, sa volonté de sortir du cœur de la chute, dans cet enfer du jeu, dans ce Roullettenbourg, qui pour lui n'avait rien d'un lieu romanesque mais avait des couleurs infernales. Trop tôt peut-être encore a-t-il désespéré de lui. Trop tôt ? Ou trop peu sincèrement. Car ces mots mêmes qui sont les mots qui humilient, ne sont-ils pas aussi les mots qui procurent l'ivresse vertigineuse "d'une délectation morose" ?...

Bonnaffé lit Le Joueur :

Détachement, haine sous-jacente, volonté, insolence, rancœur, tout est là. Tout, avec une fureur barbare : celle de Dostoïevski. Ce sont ses mots, son regard, sa hargne presque à contempler ce qui fait sa ruine, le conduit un peu plus chaque pas à se défaire, à se perdre. Jacques Bonnaffé se meut avec aisance dans tout cela. Avec la joie d'un disciple, il endosse la personnalité d'Alexis, à la fois vaste assez et trop étroite pour contenir Dostoïevski. Il parle, s'enivre presque des mots, sans jamais donner prise à la griserie trompeuse. C'est une ébriété lucide, voulue, recherchée même au travers d'Alexis. C'est une ébriété qui serait un point de contact avec Dostoïevski.

Jean Yves Patte et Claude Colombini Frémeaux.

©domaine public (P)1999 Frémeaux & Associés

Lo que los oyentes dicen sobre Le joueur

Valoración media de los usuarios. Solo los usuarios que hayan escuchado el título pueden escribir reseñas.

Reseñas - Selecciona las pestañas a continuación para cambiar el origen de las reseñas.