Resultados Editorial "Le Livre qui Parle" en Política y ciencias sociales

Après avoir échoué dans sa collaboration à l'Encyclopédie, Voltaire conçoit l'idée de condenser dans un seul ouvrage l'essentiel de ses pensées philosophiques.

"C'est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t'avertit dès l'entrée que je ne me suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ai eu aucune considération de ton service ni de ma gloire." Montaigne

Voltaire met ici tous ses talents au service de la justice, après l'exécution de Jean Calas en 1762, dont il est convaincu de l'innocence. Calas est condamné pour le meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme. Cette réflexion sur le monde judiciaire reste très actuelle quant à la responsabilité des juges et la présomption d'innocence.

"Le Discours sur l'universalité de la langue française" est une étincelante apologie de la langue française, langue des échanges internationaux, langue universelle dont la perfection est insurpassable.

Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée, car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.

Blaise Pascal, grand philosophe du XVIIème siècle, fut à la fois mathématicien, géomètre, physicien et théologien. "Les Pensées" de Pascal, écrites tout au long de sa vie (il est mort à l'âge de 39 ans), ont été réunies et éditées de manière posthume. Il s'adresse à un libertin qui préfère se consacrer à ses plaisirs plutôt qu'au salut de son âme. Scientifique et fervent chrétien, il lui explique pourquoi, selon lui, "parier" est nécessaire.

Pascal reste unique, non pas tant qu'il est, selon Paul Valéry, une des plus fortes intelligences qui aient paru, mais par sa fougue, par son élan, par cette agressivité qui empoigne l'âme de l'auditeur.

Érasme est la figure la plus marquante de l'humanisme. "Éloge de la folie" ("Encomium Moriae") est cet exercice oratoire à la manière des anciens, la folie s'exprime à la première personne en un joyeux sermon, plein de paradoxes, d'audaces et de satires à l'égard de la plupart des institutions - laïques et ecclésiastiques - et de leurs "mainteneurs".

Le premier souvenir de solitude ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l'accueil d'un grand magasin. Plus tard, c'est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui, lorsqu'il se retourne, découvre la plage vide : personne ne l'a attendu. Puis c'est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c'est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant.

Montaigne mène une réflexion sur la découverte du Nouveau Monde, le colonialisme et la relativité des valeurs et des mœurs. Il montre que l'on appelle "barbare" ce qui ne correspond pas à nos propres mœurs et pire encore, ce qui est proche de la nature. Or, pour lui, les civilisations dont on découvre l'existence, proches de la nature, sont des sociétés vertueuses qui connaissent le respect des anciens, de l'honneur et de la fidélité.

De toute la monarchie, il reste dans la bouche du peuple un nom - Henri IV - et deux chansons - "Charmante Gabrielle" et "Malbrouk s'en va-t-en guerre". Ah ! il est resté un mot aussi : la poule au pot.

Les Heures étoilées de l’humanité aparu en 1939. De même que l’artiste ne crée pas de façon continue, mais lors de rares moments d’inspiration, l’Histoire, selon Zweig, procède par bonds : une succession de faits banals est interrompue de loin en loin par des événements clés. Ce sont ces moments "d’une grande concentration dramatique, porteurs de destin, où une décision capitale se condense en un seul jour, une seule heure et souvent une seule minute," que Zweig a voulu illustrer à travers ces douze récits.