Resultados Editorial "Le Livre qui Parle" en Arte y literatura

Auteur de nombreuses biographies (Fouché, Balzac, Marie­-Antoinette, Magellan, ...), Stefan Zweig dresse avec psychologie le portrait d'un homme libre et tolérant. Alors qu'il fuit la guerre dans le lointain Brésil, Stefan Zweig cherche dans l'œuvre de Montaigne à soulager son désespoir, mais aussi dans l'expérience vécue d'un homme qui se trouva dans une situation proche de la sienne.

En compagnie de Dickens et Dostoïevski, Zweig distingue Balzac dans cette biographie unitaire qui vise à montrer les trois grands et, peut-être les seuls romanciers du XIXe siècle, comme des "hommes" qui, précisément à cause des contrastes entre les personnages se complètent et élèvent le concept de romancier, de créateur épique d'un monde en mouvement.

Figure emblématique de la Renaissance italienne, Léonard de Vinci ne cesse d'interroger la nature et de chercher à comprendre les lois qui la gouvernent. La peinture devient avec lui l'espace d'un savoir qui se construit pas à pas. La lumière et l'ombre, autrefois symboles divins du bien et du mal, y traduisent désormais le clair-obscur de toute connaissance humaine.

D'une grande clarté dans son propos, enregistré sur le vif de la parole, Françoise Barbe-Gall nous propose une promenade dans l'œuvre d'Edgar Degas. Un portrait de l'artiste au travers une dizaine de tableaux, aux antipodes d'une approche classique de l'art, cette collection recherche avant tout à "déverrouiller" l'accès à la peinture. Elle propose à l'auditeur de découvrir l'esprit d'une œuvre en l'aidant à affiner son regard.

Un long séjour à Florence entraîne Alexandre Dumas à la découverte de l'art italien. Armé d'une quantité importante de sources constituées d'ouvrages d'historiens et de théoriciens de l'art allant de la Renaissance au XVIIIème siècle, Dumas présente les biographies de ces artistes remarquables de la Renaissance, réalisant avec une combinaison parfaite de données et d'anecdotes, les différentes facettes de ces vrais maîtres.

Cézanne, ennemi de tout compromis, entend traduire avant tout la vérité de sa perception. Ce faisant, il définit une nouvelle relation de l'artiste au monde qui l'entoure, et réinvente l'espace de la peinture. Au lendemain de sa mort, survenue en 1906, il deviendra la référence incontournable des jeunes générations.

En 1878, afin d'oublier ses amours impossibles avec Fanny Osbourne et d'améliorer sa santé fragile, Robert Louis Stevenson part à la rencontre du pays des Camisards dont l'histoire fait écho à celle des Covenantaires, mouvement religieux et politique écossais au XVIIe siècle. 12 jours durant, il rédige son journal de route : ses marches, ses rencontres, ses péripéties avec son ânesse Modestine... au cœur du pays cévenol.

Le premier souvenir de solitude ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l'accueil d'un grand magasin. Plus tard, c'est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui, lorsqu'il se retourne, découvre la plage vide : personne ne l'a attendu. Puis c'est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c'est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant.