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Taxé d'immoralité, condamné et censuré, Baudelaire est, contre son temps, celui que Rimbaud définissait comme « le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu » et dont l'influence perdure jusque chez nos artistes contemporains. Des Fleurs du Mal, son œuvre maîtresse, aux extraits de ses journaux intimes ou de Lettre à sa mère, les comédiens tels que Jean-Louis Barrault, Jean Desailly et Pierre Blanchar redonnent vie à cet albatros le temps de quelques vers.

Maudits selon l'expression consacrée et l'ouvrage éponyme que Verlaine publie en 1884, les poètes amants ont exploré ensemble les nouvelles voies poétiques, rejetant les conventions et embrassant l'expérimentation formelle et thématique. C'est ce jeu de sons allié à la puissance du verbe que l'on goûte avec délice grâce à l'interprétation passionnée de cette sélection de leurs poèmes par les grands de la Comédie-Française tels que Robert Hirsch, Jean Piat ou Jean-Louis Barrault.

"Les Fausses Confidences" est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux jouée pour la première fois le 16 mars 1737 par les Comédiens Italiens à l'Hôtel de Bourgogne.

Les 8 plus beaux poèmes de Louis Aragon dits par Jean-Louis Barrault.

"La mise en scène des "Fausses confidences" par la compagnie Renaud-Barrault aura marqué le théâtre français du XXème siècle et contribué à remettre Marivaux au goût du jour. Entrée au répertoire de la compagnie dès sa création, en 1946, elle sera reprise dans la même mise en scène en 1959. Le succès est unanime. L'influence du style commedia dell'arte surprend et enchante ; le jeu des comédiens, et particulièrement celui de Madeleine Renaud, ravit ; la scénographie de Maurice Brianchon enveloppe le tout d'une lumière nouvelle."

28 poèmes de Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Robert Desnos, Max Jacob, Gérard de Nerval, Lautréamont, Oscar Vladislas de Milosz, Gaston Couté.

"André Gide reste un isolé, inclassable, que son intransigeance morale a éloigné de toutes les chapelles. Cette impitoyable lucidité sans complaisance ne l'épargnait pas. Il dit de lui-même "A cet âge innocent où l'on voudrait que toute âme ne soit que transparence, tendresse et pureté, je ne vois en moi qu'ombre, laideur, sournoiserie." Son influence sur la jeunesse et les écrivains contemporains fut considérable. André Malraux l'a qualifié de "Contemporain capital"."

La poésie lyrique du début du XXème siècle est à la fois héritère et novatrice dans ses thèmes comme dans sa forme avec une nette prédilection pour le vers libre. Continuité du mouvement symbolisme (Anna de Noailles), de la lignée de la cérébralité et du travail formel mallarméen, de la libération de thèmes nouveaux comme l'humilité du quotidien (Francis James) et de l'ouverture au monde moderne (Emille Verhaeren).